Au boulot, un conflit qui traîne ou mal traité peut vite polluer l’ambiance et miner le moral de toute l’équipe. Comment désamorcer concrètement ces situations délicates sans envenimer les choses ?
1. Le piège du superman
5 tentations à éviter : Certains réflexes naturels peuvent empirer la situation :
❌ Minimiser : « c’est rien ».
❌ Ignorer les signaux faibles : « ça passera tout seul ».
❌ Intervenir à chaud : « je règle ça maintenant ».
❌ Prendre parti : « je suis totalement d’accord avec toi ».
❌ Donner une solution rapide sans écouter : « fais juste comme ça ».
Fais exactement l’inverse et pratique l'écoute active (cf le post LinkedIn la semaine dernière, bien foutu Ascensio)
✅ Écoute vraiment, sans interrompre : « Dis-m’en plus, je veux bien comprendre. »
✅ Reformule ce qui est dit pour montrer que tu as compris : « Si je comprends bien, tu ressens… »
✅ Respire et ne réagis pas à chaud : laisse un temps de réflexion avant de répondre.
✅ Reste neutre : « Je comprends les points de chacun. »
✅ Propose calmement une voie de sortie : « Que penses-tu de cette option pour avancer ? »
✅ Crée un climat propice : choisis un moment calme et parle en privé. Un conflit mal traité publiquement peut laisser des traces durables.
Parfois, vouloir « bien faire » peut alimenter la tension : trop de questions, un ton paternaliste, ou forcer la résolution immédiate. Accepte l’inconfort sans fuir ni surréagir. Quand la tension monte, suggère une pause : « Peut-on reprendre cette discussion après la réunion ? » ou « Faisons une petite pause pour prendre du recul ».
2. La méthode douce : la Communication Non Violente (CNV)
La CNV aide concrètement à apaiser les tensions :
👁️ Observe sans juger : « J’ai remarqué que tu étais souvent coupé(e) en réunion. »
❤️ Exprime ton sentiment simplement : « Ça me préoccupe. »
📢 Clarifie ton besoin calmement : « J’ai besoin que chacun(e) puisse parler librement. »
🔧 Propose une solution claire : « Peut-on fixer une règle commune pour éviter les interruptions ? »
Entraîne-toi d'abord sur des situations simples, ça deviendra plus naturel. Autorise-toi le silence : parfois, une pause suffit à calmer les tensions. Vérifie régulièrement la compréhension mutuelle : « Est-ce que c’est clair pour toi aussi ? ».
3. Derrière le conflit, un besoin mal exprimé
Les conflits viennent souvent de rôles flous ou malentendus. Pour éviter ça :
🤝 Clarifie régulièrement les rôles : « Qui fait quoi exactement ? »
📢 Demande explicitement les attentes : « De quoi as-tu besoin exactement pour avancer sereinement ? »
🔓 Encourage chacun(e) à exprimer ses frustrations ou doutes dans un cadre bienveillant : « Peux-tu préciser ce qui te dérange exactement ? »
Un désaccord cache souvent autre chose (angoisse, peur de perdre du pouvoir, fatigue…). Va plus loin que les mots : « Qu’est-ce qui serait vraiment juste pour toi dans cette situation ? ».
Prends le temps d’échanger individuellement avec les concernés avant une réunion collective pour aplanir les tensions en amont.
4. Et si tu as le plaisir d'arriver dans une équipe déjà tendue
Ton arrivée peut être bénéfique pour l'équipe en provoquant une rupture du rythme. Quelques conseils pour espérer maximiser l'impact et t'aménager une ambiance de travail sinon porteuse, au moins saine :
👂 Adopte une posture d'ouverture, sans chercher à "réparer" l'équipe dès les premiers jours. Ton écoute est précieuse, mais ton recul l'est encore plus : « J’aimerais bien comprendre les dynamiques ici, tu veux bien me dire comment tu vis les choses ? »
🔄 Sois observateur(trice) et factuel(le), sans émettre d’hypothèses trop vite. Reformule avec prudence : « Si je comprends bien, ce qui revient souvent dans les échanges, c’est… »
⚙️ Amène ta fraîcheur comme un levier de changement : « J’ai vu ailleurs une pratique qui marchait bien, est-ce que ça vous dirait d’essayer un point d’équipe hebdo pour fluidifier ? »
A retenir
Évite absolument de vouloir arbitrer la situation ou prendre parti, même sous pression : « Je comprends, mais je n’ai pas tous les éléments ». Propose plutôt des règles de fonctionnement collectif : tours de parole en réunion, médiation externe si besoin.
Et si ça dépasse tes compétences, tu as le droit de passer la main à une personne neutre ou mieux formée. Chaque conflit bien géré améliore durablement les compétences émotionnelles et relationnelles de toute l’équipe et te libère de l'énergie pour tes autres vies.
Au boulot, on parle beaucoup de performance, d'efficacité, de productivité… mais trop rarement de santé mentale. Pourtant, garder un esprit en forme est aussi essentiel que maintenir son corps en bonne santé.
Chez Ascensio, on met le boulot au service de notre vie, pas l’inverse.
Alors, comment préserver concrètement ta santé mentale des risques croisés au bureau, surtout quand les projets s'empilent et les deadlines s'accélèrent ?
👉 Voici quelques pistes pratiques à adopter dès aujourd’hui (si tu veux 👀).
🧘 Écoute-toi sans culpabiliser. Si tu ressens de l’épuisement, de l’irritabilité ou un manque d’enthousiasme inhabituel, ce n’est pas une faiblesse, c’est un signal. Prends-le au sérieux : parles-en à quelqu’un de confiance, fais une pause, ou sollicite ton manager pour réorganiser ta charge de travail. Une app comme Moodpath ou Daylio peut t'aider à suivre ton état émotionnel jour après jour.
🌳 Toutes les 90 minutes environ, prends 5 minutes pour décrocher vraiment : une petite marche, un étirement discret, une respiration profonde ou même une musique calme dans les oreilles. Tu peux tester les playlists de la chaîne YouTube Yellow Brick Cinema ou Meditative Mind : elles sont parfaites pour t’offrir une vraie micro-pause régénérante.
🚧 Pose des limites claires. Il est normal et nécessaire de fixer des frontières entre ta vie pro et perso. Communique clairement tes horaires de disponibilité. Apprends à dire non sans culpabiliser quand c’est nécessaire : la priorité, c’est ton équilibre. Un outil comme Notion peut t’aider à structurer ton planning pour mieux visualiser tes temps perso et pro.
💡 Soigne ton sommeil et ton hygiène de vie. Ça semble évident, mais beaucoup négligent encore l’impact colossal du sommeil sur leur état mental. Respecte ton rythme biologique, protège tes nuits, et fais de l’activité physique régulièrement, même modérée. Une appli comme Headspace ou Petit Bambou propose des séances de relaxation ou d’endormissement très efficaces..
🤝 Cultive des relations positives au boulot. Être bien entouré professionnellement, ça change tout. Favorise les échanges constructifs, valorise tes collègues, partage des moments sympas informels. Une bonne ambiance allège les journées et protège ton moral. On a posté sur LinkedIn autour de ce sujet récemment.
🛠️ Adopte les bons outils. Petit Bambou, Headspace, Todoist, Notion, Forest — choisis ce qui te correspond, et tiens-toi-y sans te surcharger.
La façon dont ça se passe au boulot peut avoir un impact énorme sur ta santé mentale, qui diffuse dans tous les aspects de ta vie. Reste attentif aux glissades.
Chaque semaine, les cadres passent en moyenne 7 heures en réunion (Baromètre IFOP/Wimi, 2023). Et selon Microsoft, ce temps a triplé depuis 2020, en grande partie à cause des visios.
Le souci, c’est que ces réunions sont souvent longues, floues, et parfois à peine suivies : 12 connectés, 4 qui parlent, et le reste qui trie ses mails. Est-ce qu’on est encore en réunion… si personne n’est vraiment là ?
Heureusement, il suffit de quelques leviers très simples pour inverser la tendance. Une réunion utile, c’est :
1️⃣ Un objectif précis, partagé dès l’amont.
2️⃣ Une animation structurée et engageante.
3️⃣ Un vrai suivi qui transforme la réunion en actions concrètes.
Avant : prépare mieux pour aller droit au but
🧭 Fixe un objectif clair. Tu veux quoi ? Décider, arbitrer, partager une info, répartir les rôles ? Si ce n’est pas limpide, annule ou transforme-la en échange asynchrone.
📝 Envoie un ordre du jour concret. Liste des sujets, durée prévue par point, attentes par participant (avis, décision, info). Envoie-le au moins la veille.
👥 Invite les bonnes personnes, pas plus. Chacun doit pouvoir contribuer. Si une personne est là “au cas où”, elle n’a pas besoin d’être là.
Pendant : anime une vraie séance de travail
On a tendance à l’oublier, mais une réunion est une séance de travail à plusieurs. En Suisse, d’ailleurs, on l’appelle tout simplement… une “séance”. Ça veut tout dire : on est là pour produire, pas juste discuter.
Et comme tout travail, une réunion doit produire un livrable. Ce peut être une décision, une liste d’actions, un arbitrage, une répartition des rôles… Peu importe le format, l’important, c’est qu’il y ait un résultat clair à l’arrivée.
⏱️ Annonce et respecte le timing. Quand un point prend trop de place, propose de le traiter en dehors de la réunion si ce n’est pas essentiel à l’objectif du jour.
🗣️ Fais tourner la parole. Interpelle directement : “Sarah, ton avis ?”, “Romain, tu vois un risque ?” Ça évite que 80 % du temps soit monopolisé par 20 % des voix.
🚧 Recentre dès que ça s’éparpille. Un simple “je nous ramène au sujet” suffit. L’important, c’est que chacun sente que son temps est respecté.
🧾 Nomme un scribe, c’est essentiel. Il note les décisions prises, les tâches à faire, les responsables, les échéances.
Pendant la réunion de travail, le meneur s'adresse aux scribe (qui peut être la même personne), pour donner du rythme : "Machin, tu notes que Bidule valide avec Truc by jeudi COB que les roadmaps Controlling et Legal sont alignées avec la target CFO ?"
La phrase horrible.
Après : formalise, ou ça n’aura servi à rien.
📬 Partage une synthèse claire. Objectif atteint ou non, décisions prises, actions à mener (qui, quoi, quand). En 5–10 lignes max.
Partage-la rapidement ! Avant que les hallucinations respectives sur ce qui s'est dit puissent se construire... Et fais-la valider : "Nous sommes preneurs de vos nuances ; sans réaction avant jeudi 13h, le CR sera considéré comme validé et partagé".
📅 Planifie les prochaines étapes. Bloque les actions dans les agendas ou outils projets. Ce n’est pas fait ? Alors ça ne sera pas fait.
🔁 Fais un point la fois suivante. Commencer une réunion par : “Où on en est des décisions prises la dernière fois ?” crée une vraie culture de l’engagement.
Trois réflexes à oublier
🌀 « On verra en réunion. » Non. Clarifie d’abord l’objectif. Si ce n’est pas possible, la réunion n’est pas mûre.
👥 « Mieux vaut être trop que pas assez. » Trop de monde = moins d’attention, plus de flou. La qualité vient du focus.
📅 « Une réunion hebdo, c’est la base. » Non. Si aucun sujet ne la justifie, annule. Tu gagneras du temps et du respect.
En résumé
✔️ Avant : Objectif clair, ordre du jour, équipe resserrée.
✔️ Pendant : Animation cadrée, implication, production concrète.
✔️ Après : Compte rendu utile, tâches attribuées, suivi réel.
➡️ Refuse les réunions sans ordre du jour ni objectif.
Tu verras : beaucoup ne survivront pas à cette exigence. Et c’est tant mieux.
Ah le réseau… c’est pas pour toi parce que t’es pas un shark, c’est ça ? 🦈
👉 C’est pour tout le monde, et même surtout pour les pas-sharks. Un bon réseau est en effet avant tout un réseau à qui l’on donne.
📈 Composante essentielle de ton développement pro
Développer continuellement un réseau professionnel est essentiel pour avancer dans sa vie pro. Ses membres peuvent :
💡Te donner du répondant dans tes réflexions et t'aider à réfléchir
⏳ Te partager leurs expériences et te faire gagner du temps
👐 T'offrir un soutien moral
🗝️ T'aider à bypasser un process ; petit malin
🍻 Boire des coups avec toi.
🤝 Ton réseau et les membres de ton réseau
On a tendance à parler de son réseau comme d'un tout, uniforme ou amalgamé. Le contact est ainsi plus ou moins continu avec son réseau, mais plutôt par périodes voire ponctuel avec chaque membre de son réseau.
Il convient d'être prudent avec le risque que cette considération porte : l'opportunisme voire le clientélisme. Il y a des humains en face, et il est essentiel de les respecter pour ce qu'ils sont, et non se contenter de les courtiser pour leur profil, leur parcours, leur carnet d'adresses.
👉 Dorénavant, parlons des "membres" de notre réseau, plutôt que de "notre réseau" ; moins anonyme.
Considère ton réseau comme un ensemble de membres distincts et intéresse-toi à chacun.
💨 Une erreur en effet classique et pourtant sévère est d’entretenir une relation avec un membre pendant un temps sur un sujet, puis pschiiit, l’abandonner dès qu’on n’en a plus besoin et qu’on passe au sujet suivant.
Accessoirement : le fait qu’on parle de réseau pro ne te dispense pas de t’intéresser à ce qui fait la vie de tes interlocuteurs :
👨👩👧👦 Est-ce qu’ils ont une famille ?
🏖️Comment préfèrent-ils passer leurs vacances ?
🤗Des contacts initialement pro peuvent devenir des amis.
🔄 Le bon réseau : dans les 2 sens
🆘 Savoir se faire aider
Ca s'apprend. Prépare-toi à être un jour dans une position d'aidé.
En entretenant des relations sincères et en cultivant un esprit d'entraide qui ne juge pas, ni raconte à d'autres après coup pour blaguer, tu te confortes inconsciemment dans l'idée que tu peux, toi aussi, demander de l'aide un jour.
😍 Oui, tu peux y aller, les membres de ton réseau vont avoir une attitude intelligente (puisque tu en as une).
Les moments de vulnérabilité sont inévitables, et un réseau bienveillant peut faire toute la différence 🌟.
🌱 Alimenter la roue de la fortune
On dit généralement qu'il faut savoir alimenter la réciprocité.
A mon goût, ce terme passe à côté d'une subtilité essentielle : la personne que l'on va aider est rarement la personne qui nous aidera par la suite (et je fais exprès de le dire dans cet ordre). Je parlerais plutôt de savoir alimenter la bienveillance ambiante ; et un jour ça nous retombera dessus.
👉Quelle est la dernière fois que tu as pensé spontanément à proposer une mise en relation à un pote/contact qui te parle de ses réflexions entrepreneuriales ? Quelle est la dernière fois que tu n'as pas mis un Vu à un étudiant qui te contacte sur LinkedIn pour chercher un stage ?
👉 Pour conclure, développer un réseau professionnel vertueux est un investissement à long terme nécessitant générosité et bienveillance. En donnant sans compter et en cultivant des relations authentiques 💖, tu contribues à créer un environnement professionnel enrichissant (pas que pour toi), et qui sera là pour toi le moment venu.
Aujourd'hui tu es salarié (sinon, rdv sur le petit "se désabonner" en pied de page). Dans 5 ans, tu voudras peut-être monter une boite, et ce que tu espéreras de ton réseau ne sera pas du tout la même chose qu'aujourd'hui. Plutôt que la réciprocité, ceux qui ont préparé le terrain de la bienveillance feront la différence.
💪 Alors je propose une résolution collective : notre petite communauté grandissante de 650 abonnés pourrait-elle se jurer que jamais, plus jamais elle ne mettra de Vu sur LinkedIn aux ptits jeunes qui demandent, par exemple, 20min de téléphone pour comprendre nos métiers ?
Tu la connais, cette foutue sensation juste après avoir fait une présentation orale au boulot :
🤯"eh bien, pour les beaux slides dont j'étais si fier, j'ai l'impression que la présentation était pourrie"
😒"je croyais que j'étais chaud sur ces slides"
😱"wow, la présentation est passée en mode pilote automatique, j'ai oublié de dire ça, ça et ça"
🧐"j'ai l'impression de ne pas avoir été maître de ce qui se passait, pourtant je me suis entraîné hier soir"
👺"j'avais une voix bizarre tour le long, et je suis redevenu spontané aux questions"
Et peut-être même pendant ta présentation, la pire situation : "je suis en train de faire n'imp, je passe au bulldozer sur tellement de trucs que j'avais prévu d'expliquer correctement, mais tant pis, j'ai plus de sang dans le cerveau, go jusqu'à la ccl et après, je me laisse m'évanouir."
Confidence : ça arrive aux meilleurs, même à la rédac d'Ascensio (c'est des vrais humains derrière sisi).
Après beaucoup d'auto-observation, et d'échanges avec des professionnels (coachs ou collègues "bons" en présentations), il s'avère que les éléments clés d'une présentation réussie sont en fait toujours les mêmes : au-delà du verbal, il faut savoir manier le non-verbal et le para-verbalv, qui sont respectivement la mise en page et la ponctuation de l'oral.
Sans rentrer dans le théorique, tu sais déjà lister certains éléments clés :
🎵 utiliser ton intonation
💤utiliser les silences. On a tendance à surestimer leur longueur quand on présente, mais 3 secondes de silence, c'est très peu et pourtant ça fait beaucoup ; pour insister sur un mot par exemple
🙏tu fais quoi de tes mains ? tu sais qu'il faut faire un choix, qu'il faut les utiliser. Tu le sais, mais à chaque fois tu tombes dans le panneau. Tu finis par te tripoter les cheveux, la montre ou le bord du pull.
Le pire, c'est quand t'as une feuille de notes et que tu trembles tellement qu'on dirait un éventail.
🏃tu te balades sur scène ou tu restes immobile ? Faudrait faire les 2 mon capitaine. Tu peux osciller d'un côté et de l'autre de l'écran pour insister sur les oppositions que tu présentes, les altenatives, ou encore les énumérations. Ca donne envie hein ?
Inversement il est important de savoir s'ancrer dans le sol, avec une immobilité parfaite du talon au bassin, par exemple pour annoncer un résultat dont tu veux faire sentir la robustesse ou l'incidence.
👀et le regard ? tu sais que regarder quelqu'un 2s dans les yeux, c'est rien ? rien du tout, tu le fais toute la journée. Pourtant, dès que tu présentes ton ppt, tu tiens pas 0,25s sur la même personne. On est pareil.
Tout ça tu le sais, comme nous. Et à chaque fois, tu prévois de le faire correctement, comme nous, mais le pilote automatique reprend le dessus. Ce serait si pratique d'avoir un joker en fond de salle qui prend le recul pour toi et te fait signe pour suggérer de loin un eye contact, de t'ancrer quelques secondes etc.
📢Tadaaam, c'est pour ça qu'on a créé... Ascensiose.
envoie 🐳 si les jeux de mots, c'est assez
C'est simplement un soutien vidéo dispo sur notre site web, sans bande son, à lire sur ton téléphone pendant ta présentation, avec le téléphone posé sur ton clavier : il n'y a que toi qui la vois. Et puis au pire... tes auditeurs préfèrent que tu aies une béquille.
Il y en a pour 25min ; 25min de kiff.
Cette vidéo va te rythmer en te rappelant à la réalité, et en t'évitant de sombrer dans ce tunnel dans lequel tu as tant aimé t'enfoncer par le passé.
Ainsi tu vas recevoir des notifs lumineuses qui t'invitent à :
poser un silence,
poser une question rhétorique, en profiter pour prendre une respiration,
t'ancrer un instant,
récupérer tes mains qui avaient filé on-ne-sait-où et les joindre, régulièrement,
reprendre une respiration
tenter un eye contact à Camille du marketing,
reposer un silence,
reprendre une vraie respiration.
C'est tout bête et Artisano, mais ça peut vraiment changer la donne. Ca nous a pris un peu de temps tout de même, donc on espère que ça te sera utile ; au pire, c'est pas perdu pour nous.
Voir la page dédiée au DISC et le test.
Mieux comprendre les besoins de tes proches et collègues est une étape essentielle pour fluidifier la communication donc la vie commune et/ou la productivité.
Le modèle DISC est un outil puissant pour mieux appréhender les différents styles de personnalité
Le DISC distingue 4 types de profils.
D comme Dominance. Les “rouges” sont orientés Actions et Faits. Les schémas de décision tortueux les saoulent autant que les fioritures sociales. Go, go, go.
Désolé si t’as fait un Excel tout beau pour être réutilisable et une note méthodo de 10 onglets, ton client rouge voulait juste le résultat. "37 k€, c’est sûr ? Bah voilà, c’était pas compliqué."
I comme Influence. Les “jaunes” sont orientés Actions et Émotions. Ils sont sociables, enthousiastes et optimistes. Parler sèchement à un jaune parce que tu es pressé va au contraire totalement geler sa capacité à aller dans ton sens.
Ils aiment travailler en équipe et sont doués pour motiver les autres.
S pour Stabilité. Les “verts” sont orientés Réflexion et Émotions. Ils sont calmes, patients et loyaux.
Ils valorisent la sécurité et la stabilité, et sont souvent perçus comme des membres d'équipe fiables.
C pour Conformité. Les “bleus” sont orientés Réflexion et Résultats. Analytiques, sensibles aux belles méthodes et attentifs aux détails.
Ce qui compte est l’existence de règles et leur respect par tous (ce qui fait rire les jaunes).
Voir la page dédiée au DISC et le test.
Encore faut-il savoir toucher le cœur de l'autre, et donc s'adresser à sa propre sensibilité.
Les "5 Langages de l'Amour"
Pour comprendre comment toucher l’autre, revenons sur les "5 langages de l'amour" identifiés par Gary Chapman. 5 types donc :
Moments de Qualité. Passer du temps ensemble, dédié (switch-off téléphone), partager des activités et créer des souvenirs.
Services Rendus. Mobiliser son temps pour l’autre, lui rendre service, lui montrer qu'on est là pour lui.
Cadeaux Matériels. Offrir des présents qui montrent qu'on a pensé à l'autre, et finalement qu'on est capables de se priver pour lui.
Paroles Valorisantes. Formuler ce qui peut paraître évident, ou gênant à dire : des mots gentils, gratis, exprimer son affection et sa reconnaissance.
Toucher Physique. Les câlins, les baisers, les gestes tendres qui montrent l'affection.
S'adapter au Langage de l'Amour de l'Autre
Pour produire vraiment l’effet Waouh, il faut parler son langage. Voici quelques exemples :
Pour ta Sœur (au hasard). Si elle apprécie les services rendus et les moments de qualité, un cadeau personnalisé que tu as pris le temps de peaufiner la comblera. Montre-lui que tu as été attentif à ses allusions tout au long de l'année.
Pour ton Père (au hasard). Si les paroles valorisantes sont ce qui le touche le plus, un simple mot gentil ou une lettre sincère lui fera plus de bien qu'un gadget de bricolage. Après 40 ans de mariage, il appréciera ces moments d'affection verbale.
Pour ta Mère (au hasard). Si elle est sensible au toucher physique, des câlins répétés et des gestes tendres rempliront son réservoir émotionnel bien plus qu'un bijou, aussi beau soit-il.
Montre que tu tiens aux gens et t’intéresses sincèrement. C'est ça, le vrai plaisir d'offrir. En plus tu vas peut-être faire des économies.
Communication avec les Collègues
Eh oui on est pas là pour enfiler des perles. Ces principes peuvent aussi s'appliquer à la communication en entreprise.
Mobiliser les langages de l'amour/valorisation peut sensiblement fluidifier tes interactions et améliorer ta productivité.
Certains vont avoir besoin de passer un moment de qualité le midi pour t’avoir à la bonne et te lâcher les infos que tu cherches.
D’autres vont se souvenir que tu as proposé un coup de main spontané. Adapter ta communication à leurs besoins peut faire toute la différence.
Ce n’est pas de la manipulation, c’est de la communication : faire en sorte que tout le monde trouve son compte.